Joseph de Jouvancy, 1710 : Candidatus rhetoricae

Définition publiée par Mattana-Basset

Joseph de Jouvancy, L’Élève de rhétorique (Candidatus rhetoricae, 1e éd. 1710, 1e trad. 1892), édité par les équipes RARE et STIH sous la direction de D. Denis et Fr. Goyet, Paris, Classiques Garnier, 2019, troisième partie, "De l'élocution", chap. II, "Des figures", art. II, "Des Figures de Pensées", "La Déprécation", p. 188-191. 

Définition publiée par RARE, le 01 juin 2020

 

La Déprécation est une figure qui consiste à implorer le secours de Dieu ou d’un homme. Ainsi : dans le discours pour Déjotarus, Cicéron dit : « César, commencez par nous délivrer de cette crainte, je vous en supplie, au nom de votre bonne foi, de votre fermeté et de votre clémence ; faites que nous ne puissions pas soupçonner qu’il reste en vous le plus petit ressentiment. Par cette main que vous avez tendue au roi Déjotarus, votre hôte, par cette main, dis-je, qui est encore plus fidèle et plus sûre dans les promesses que dans les combats », etc. 

< « Il vous restait un parti, me diront peut-être quelques hommes d’un caractère énergique. Que ne résistiez-vous ? Vous seriez mort en combattant. Tu le sais, oui, tu le sais, ô ma patrie : pénates, et vous, dieux protecteurs, je vous en atteste. Vos demeures sacrées, vos temples, le salut de mes concitoyens, qui toujours me fut plus cher que ma vie, voilà pour quels intérêts j’ai fui le combat et le carnage. » Pour Sestius, § 45. >