GENETHLIACA (ORATIO) / GÉNÉTHLIAQUE (PANÉGÉRIQUE POUR UNE NAISSANCE)
CHAPITRE 3
DES DIFFÉRENTES ESPÈCES DE PETITS DISCOURS ET DE LA MANIÈRE DE TRAITER CHACUN D’EUX
Nous avons omis trois exercices préparatoires signalés par Aphthonius, et relatifs à la comparaison, à la description et à la législation. Si nous les avons omis, c’est que, d’une part, nous avons déjà parlé des deux premiers en plusieurs endroits, et que, d’autre part, ils se traitent comme les chries, les sentences, les lieux communs et les autres exercices mentionnés plus haut. À partir de tous ces exercices, vous comprendrez de même comment il faut traiter certaines espèces de discours. Ces espèces se ramènent à l’un ou l’autre des trois genres : au genre judiciaire, ou bien au genre démonstratif, ou au genre délibératif.
Tel est le discours Généthliaque, destiné à célébrer < la naissance ou > le jour anniversaire de la naissance d’un enfant. Les circonstances qui accompagnent cette naissance fournissent presque toujours l’exorde. Dans la confirmation, on fait l’éloge des parents, de la patrie, des ancêtres. Dans la péroraison, on espère que l’enfant conservera [non degeneret] les vertus de ses parents < et aïeux > ; on ajoute des vœux et des présages de gloire, etc. Consultez à ce sujet Martial, Stace, Claudien où l’on trouve beaucoup de sujets analogues.