Définitions

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1660 : Bary

La Rhetorique Francoise

René Bary, La Rhetorique Francoise Ou L'On Trouve de nouveaux Exemples sur les Passions & sur les Figures. Ou l'On Traite à Fonds de la Matière des Genres Oratoires, Paris, Pierre le Petit, 1660,  deuxième partie, « De la Conclusion », p. 271

 

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1665 : Richesource

L’Éloquence de la chaire

Jean Oudart de Richesource, L’Éloquence de la chaire ou la Rhétorique des prédicateurs (1665), Paris, à l’académie des orateurs, 1673, p. 211.

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1837 : Joseph Victor Le Clerc

Nouvelle Rhétorique, extraite des meilleurs écrivains anciens et modernes

Joseph-Victor Le Clerc, Nouvelle Rhétorique, extraite des meilleurs écrivains anciens et modernes, suivie d'Observations sur les matières de composition dans les classes de rhétorique, et d’une Série de Questions à l’usage de ceux qui se préparent aux Examens dans les Collèges royaux et à la Faculté des Lettres, Bruxelles, Société belge de librairie, etc., Hauman, Cattoir et comp°, 1837 (1ère éd. 1823), p. 12

 

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Dictionnaires et encyclopédies

Furetière

Fin, ce qui termine quelque chose. La conclusion d’un discours : on l’appelle en Rhetorique peroraison. La conclusion d’un traitté, d’une affaire, d’un mariage.

Conclusion, est aussi la derniere partie d’un argument, la consequence qu’on tire de ce qu’on a prouvé auparavant. Conclusion necessaire. Conclusion sophistique. On appelle en ce sens les Theses qu’on soûtient au College, des Conclusions de Philosophie, Theologie, Medecine, etc.

 

Encyclopédie

[Mallet]

Dans l’art Oratoire, c’est la derniere partie du discours, celle qui le termine. Elle comprend elle-même deux parties, ou pour mieux dire elle a deux sortes de fonctions : la premiere consiste à faire une courte récapitulation des principales preuves : la seconde consiste à exciter dans l’ame des juges ou des auditeurs les sentimens qui peuvent conduire à la persuasion. La premiere partie demande beaucoup de précision, d’adresse, & de discernement, pour ne dire que ce qu’il faut, & pour rappeller en peu de mots & par des tours variés l’essentiel & la substance des preuves qu’on a déployées dans le discours. Mais l’éloquence réserve sa plus grande force pour la seconde partie : c’est par le secours du pathétique qu’elle domine & qu’elle triomphe. Voyez Anacephaléose, Peroraison, Passion, Récapitulation.

 

Littré

Terme de logique. La déduction d’un raisonnement, d’un discours. La conclusion de son discours fit beaucoup d’impression sur l’auditoire.

La majeure est inepte, la mineure impertinente, et la conclusion ridicule. [Molière, Le mariage forcé]