Définitions

Ajouter une définition

325 av. J.-C. : Aristote

Rhétorique (1547)

Aristote, De Arte Rhetorica libri tres, trad. lat. Marcantonio Majoragio (1514-1555, 1e éd. 1547?), Padoue, Presses du Séminaire, 1689, liber II, caput XXIV, « De locis, ex quibus vera enthymemata conficiuntur », p. 302-304.

Consulter

325 av. J.-C. : Aristote

Rhétorique (1654)

Aristote, Rhétorique, trad. François Cassandre, 1re éd. 1654, La Haye, Isaac Vaillant, 1718, livre second, chap. XXIII, « Lieux pour les Enthymèmes véritables et qui prouvent », p. 325-327.

Consulter

94 : Quintilien

De l'Institution de l'orateur

Quintilien, De l’Institution de l’orateur, trad. Nicolas Gédoyn, Paris, Grégoire Dupuis, 1718, livre cinquième, chapitre XIV, « Ce que c'est que l'Enthimeme & combien de sortes il y en a. De combien de parties l'Epichéreme est composé, & de la maniere de le réfuter », p. 350-355.

Consulter

1782 : Pierre Thomas Nicolas Hurtaut

Manuale rhetorices

P. T. N. Hurtaut, Manuale rhetorices ad usum studiosae juventutis academicae, Exemplis tum Oratoriis, tu Poeticis, editio tertia, Paris, chez l'auteur, 1782, première section "De inventione", première partie "De locis, tum intrinsecis, tum extrinsecis", chapitre I "De locis intrinsecis", XIV ert XV "De Antecdentibus & Consequentibus", p. 53-55.

 

Consulter

1872 : Colonia

De arte rhetorica, libri quinque

Dominique De Colonia, De Arte rhetorica libri quinque, Lyon, apud Briday Bibliopolam, 1872, Liber Secundus, Chap. I, "De Argumentis", Art. I, "De locis insitis", p 1

Consulter

Dictionnaires et encyclopédies

Furetière

En Philosophie on le dit de la conclusion d’un raisonnement et de toute sorte d’argumentation. Quand on a accordé les deux premisses d’un syllogisme, il faut aussi accorder la consequence. Cette consequence n’est pas vraye. Je nie la consequence. Je distingue la consequence. Je tire de là cette consequence.

 

Encyclopédie

[Diderot]

[Logique]

C’est dans un raisonnement la liaison d’une proposition avec les prémices dont on l’a déduite : ainsi il est indifférent que les prémisses soient vraies ou fausses pour que la liaison soit bonne, & pour que la conséquence soit accordée ou niée. Exemple. Si les bons étoient suffisamment récompensés dans ce monde par les plaisirs de la vertu, & les méchans suffisamment punis par les suites fâcheuses du vice, il n’y auroit aucune récompense ni aucune peine à venir, sans qu’on pût accuser Dieu d’injustice : or les bons sont suffisamment récompensés dans ce monde par les plaisirs de la vertu, & les méchans suffisamment punis par les suites du vice ; donc il n’y auroit aucune récompense ni aucune peine à venir, sans qu’on pût accuser Dieu d’injustice. On peut avoüer ce donc, sans convenir des prémisses auxquelles il a rapport. La conséquence est bien tirée, mais il est de foi que la mineure est fausse. Il est évident que le conséquent peut être distingué, mais non la conséquence : on nie ou l’on accorde qu’il y a liaison. Voyez Conséquent.

 

Littré

Conclusion déduite d’une proposition, d’un principe, d’un fait. Les prémisses et la conséquence d’un syllogisme.

D’où l’on peut tirer une conséquence infaillible. [Corneille, La mort de Pompée]