ADMIRATIO / ÉTONNEMENT
Définitions
1689 : Étienne Dubois de Bretteville
Étienne Dubois de Bretteville, L’Éloquence de la chaire et du barreau selon les principes les plus solides de la rhétorique sacrée et profane, Paris, Denys Thierry, 1689, p. 298
Dictionnaires et encyclopédies
Furetière
Action ou effet qui cause de la surprise, de l’admiration. Tous les prodiges causent de l’estonnement. Une ame ferme a beau estre menacée, cela ne luy donne point d’estonnement. On dit aussi d’une personne extraordinaire, que c’est l’estonnement de la nature ; qu’on est ravi d’estonnement, qu’on a de la peine à revenir de son estonnement, de sa surprise.
Littré
Fig. Ébranlement moral.
Aucun étonnement n’a leur gloire flétrie. [Corneille, Horace]
Sensation morale causée par quelque chose d’extraordinaire, de singulier, d’inattendu.
Je comprends l’étonnement où vous avez été. [Sévigné, 12]
Au pl.
Dans ces étonnements dont mon âme est frappée De rencontrer en vous le vengeur de Pompée. [Corneille, La mort de Pompée]
Au grand étonnement de tout le monde, tout le monde étant étonné.
On dit aussi quelquefois, simplement, à l’étonnement.
Le païen, à l’étonnement de l’univers. [L’abbé Houteville, dans Desfontaines]
Admiration. Être ravi d’étonnement. Cette action fera l’étonnement des siècles futurs.