MINOR PROPOSITIO / MINEURE DU SYLLOGISME
Définitions
1710 : Joseph de Jouvancy
Joseph de Jouvancy, L’Élève de rhétorique (Candidatus rhetoricae, 1e éd. 1710, 1e trad. 1892), édité par les équipes RARE et STIH sous la direction de D. Denis et Fr. Goyet, Paris, Classiques Garnier, 2019, deuxième partie, "< De la deuxième partie de l'éloquence ou > de la disposition du discours", chap. III, "Des différentes espèces d'argumentation", "Le syllogisme", "Mineure", p. 124-127.
Dictionnaires et encyclopédies
CN. [synonyme : Assumptio]
Furetière
Dans l’Escole, Est la seconde proposition d’un sillogisme en forme. J’accorde la majeure, et je nie la mineure.
On appelle aussi en Theologie une mineure ordinaire, une These qu’on soûtient pendant sa Licence.
Littré
Terme de logique. Dans un syllogisme, celle des deux prémisses qui contient le petit extrême, c’est-à-dire le sujet de la conclusion ; c’est le petit terme, celui qui rapporte l’espèce au genre, tandis que la majeure rapporte le genre à l’attribut, et la conclusion l’espèce à l’attribut. Tout homme est mortel (majeure) ; or Socrate est un homme (mineure) ; donc il est mortel (conclusion).
La majeure en est inepte, la mineure impertinente, et la conclusion ridicule. [Molière, Le mariage forcé]