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1710 : Joseph de Jouvancy

Candidatus rhetoricae

Joseph de Jouvancy, L’Élève de rhétorique (Candidatus rhetoricae, 1e éd. 1710, 1e trad. 1892), édité par les équipes RARE et STIH sous la direction de D. Denis et Fr. Goyet, Paris, Classiques Garnier, 2019, cinquième partie, "Exercices préparatoires < d'Aphthonius >", VI. "Sixième exercice préparatoire, De la réfutation, de la confirmation, de la louange et du blâme", chap. III, "Des différentes espèces de petits discours et de la manière de traiter chacun d'eux", "Paranymphe", p. 388-389. 

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Dictionnaires et encyclopédies

CN. [Jouvancy] un des types de discours

Furetière

C’étoit autrefois celuy qui conduisoit par honneur l’épousée, qui assistoit à ses nopces. Maintenant il n’est en usage qu’en l’Université, et se dit de la ceremonie qui se fait en Theologie en faveur des Licentiez, quand on les reçoit Docteurs. On y invite toutes les Compagnies Souveraines, le Chastelet et le Bureau de la Ville par des harengues Latines et differentes qui se font en chaque Chambre, auxquelles le President répond en la même langue.

 

Littré

S’est dit, dans l’université de Paris, de celui qui primitivement conduisait à la chancellerie les candidats désignés pour la licence, et qui après cela complimentait les élus.

 

Par catachrèse, il s’est dit, dans les anciennes facultés de théologie et de médecine, d’un discours solennel que l’on prononçait à la fin de chaque licence et où l’orateur faisait l’éloge des licenciés.

 

Par extension, tout discours d’éloge.

Et, de coquin, faisant le prince revêtu,
Bâtit un paranymphe à sa belle vertu. [Régnier, Satires]