ANACEPHALAEOSIS / ANACÉPHALOSE
Définitions
325 av. J.-C. : Aristote
Aristote, De Arte Rhetorica libri tres, trad. lat. Marcantonio Majoragio (1514-1555), Padoue, Presses du Séminaire, 1689, liber III, caput XIX, « De epilogo », p. 441, 443-444.
325 av. J.-C. : Aristote
Aristote, Rhétorique, trad. François Cassandre, 1re éd. 1654, La Haye, Isaac Vaillant, 1718, livre troisième, chap. XIX, « De la Péroraison », p. 487, 488-490.
1837 : Joseph Victor Le Clerc
Joseph-Victor Le Clerc, Nouvelle Rhétorique, extraite des meilleurs écrivains anciens et modernes, suivie d'Observations sur les matières de composition dans les classes de rhétorique, et d’une Série de Questions à l’usage de ceux qui se préparent aux Examens dans les Collèges royaux et à la Faculté des Lettres, Bruxelles, Société belge de librairie, etc., Hauman, Cattoir et comp°, 1837 (1ère éd. 1823), p. 129-131.
Dictionnaires et encyclopédies
CN.voir Recapitulatio [synonyme selon l`index de Du Cygne]
Encyclopédie
[Mallet]
Terme de Rhétorique. C’est une récapitulation ou répétition courte & sommaire des principaux chefs d’un Discours.
Ce mot est formé de la préposition Grecque ἀνὰ, une seconde fois, & κεφαλὴ, téte, chef.
Cette récapitulation ne doit point être une répétition seche de ce qu’on a déja dit, mais un précis exact en termes différens, orné & varié de figures, dans un style vif. Elle peut se faire de différentes manieres, soit en rappellant simplement les raisons qu’on a alléguées, soit en les comparant avec celles de l’adversaire, dont ce parallele peut mieux faire sentir la foiblesse. Elle est nécessaire, soit pour convaincre davantage les auditeurs, soit pour réunir comme dans un point de vûe, tout ce dont on les a déja entretenus, soit enfin pour réveiller en eux les passions qu’on a tâché d’y exciter. Cicéron excelloit particulierement en ce genre. Voyez Peroraison.
Littré
Terme de philologie. Récapitulation d’un discours, d’un écrit. Peu usité.