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1662 : Jacques du Roure

La Rhétorique française

Jacques Du Roure, La Rhétorique française nécessaire à tous ceux qui veulent parler, ou écrire comme il faut et faire ou juger : des discours familiers, des lettres, des harangues, des plaidoyers, et des prédications, Paris, chez l’Auteur, 1662, Troisième partie, p. 26-29.

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1671 : Le Gras

La Rhetorique Françoise ou les preceptes de l'ancienne et vraye eloquence accomodez à l'usage des conversations & de la Societé civile : Du Barreau : Et de la Chaire

Le Gras, La Rhetorique Françoise ou les preceptes de l'ancienne et vraye eloquence accomodez à l'usage des conversations & de la Societé civile : Du Barreau : Et de la Chaire, Paris, A. de Rafflé, 1671, Troisième partie de la Rethorique, « De l'Elocution », chap. V, « Des Periodes figurées, ou des figures de mots », p. 234-235.

 

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1712 : Bernard Lamy

La Rhétorique ou l'Art de parler

Bernard Lamy, La Rhétorique ou l’Art de parler (5ème éd., 1712), éd. Ch. Noille-Clauzade (1998), Paris, Florentin Delaulne, 1715, p. 249.

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1837 : Joseph Victor Le Clerc

nouvelle Rhétorique, extraite des meilleurs écrivains anciens et modernes

Joseph-Victor Le Clerc, Nouvelle Rhétorique, extraite des meilleurs écrivains anciens et modernes, suivie d'Observations sur les matières de composition dans les classes de rhétorique, et d’une Série de Questions à l’usage de ceux qui se préparent aux Examens dans les Collèges royaux et à la Faculté des Lettres, Bruxelles, Société belge de librairie, etc., Hauman, Cattoir et comp°, 1837 (1ère éd. 1823)

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1837 : Joseph Victor Le Clerc

nouvelle Rhétorique, extraite des meilleurs écrivains anciens et modernes

Joseph-Victor Le Clerc, Nouvelle Rhétorique, extraite des meilleurs écrivains anciens et modernes, suivie d'Observations sur les matières de composition dans les classes de rhétorique, et d’une Série de Questions à l’usage de ceux qui se préparent aux Examens dans les Collèges royaux et à la Faculté des Lettres, Bruxelles, Société belge de librairie, etc., Hauman, Cattoir et comp°, 1837 (1ère éd. 1823), p. 236.

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Dictionnaires et encyclopédies

CN. voir Conduplicatio

 

Encyclopédie

[Dumarsais]

ἀναδίπλωσις. R. ἀνὰ, retro, re, & διπλόω, duplico. C’est une figure qui se fait lorsqu’une proposition recommence par le même mot par lequel la proposition précédente finit. Par exemple :

Sit Tityrus, Orpheus,

Orpheus in sylvis, &c. Virg. Ecl. viij. v. 55.

Et encore,

Addit se sociam, timidisque supervenit AEgle,

AEgle Naïadum pulcherrima. Virg. Ecl. vj. v. 20.

 

Il y a une autre figure qu’on appelle épanadiplose, qui se fait, lorsque de deux propositions corrélatives, l’une commence & l’autre finit par le même mot.

Crescit amor nummi quantum ipsa pecunia crescit. Juvenal, xiv. v. 138.

Et Virgile au premier Liv. de l’Enéide, v. 754.

Multa super Priamo rogitans, super Hectore multa.

 

Littré

Espèce de répétition qui consiste à placer deux fois de suite le même mot à la fin de la phrase qui finit et au commencement de celle qui commence, pour donner plus de force à l’expression. Cette phrase de Bossuet, Or. fun. de la duchesse d’Orléans, offre une anadiplose :

Et les princes et les peuples gémissaient en vain ; en vain Monsieur, en vain le roi lui-même tenait Madame serrée par de si étroits embrassements, etc.