Définitions

Ajouter une définition

94 : Quintilien

De l'Institution de l'orateur

Quintilien, De l’Institution de l’orateur, trad. Nicolas Gédoyn, Paris, Grégoire Dupuis, 1718, livre neuvième, chap. II, « Des Figures du Sens », p. 575.

Consulter

1712 : Bernard Lamy

La Rhétorique ou l'Art de parler

Bernard Lamy, La Rhétorique ou l’Art de parler (5ème éd., 1712), éd. Ch. Noille-Clauzade (1998), Paris, Florentin Delaulne, 1715, p. 165-166.

Consulter

1765 : Jean-Baptiste Crevier

Rhétorique française

Jean-Baptiste Crevier, Rhétorique française (1765), Paris, Saillant, 1767, 2 tomes, t. 2, p. 227-230.

Consulter

Dictionnaires et encyclopédies

CN. voir Anteoccupatio, Occupatio [Du Cygne].

Encyclopédie

[Jaucourt]

(Rhétor.) Figure par laquelle on prévient les objections de son adversaire. Cette figure, dit Quintilien, produit un bon effet dans les plaidoyers, particulierement dans l’exorde, où c’est une espece de précaution & de justification que l’orateur juge utile à sa cause. C’est ainsi que Cicéron plaidant pour Cecilius, commence par prévenir l’étonnement où l’on pouvoit être en le voyant accuser, lui qui ne s’étoit occupé jusqu’alors qu’à défendre ceux que l’on accusoit. On prévient quelquefois les juges favorablement par la confession de sa faute, comme lorsque le même Cicéron parlant pour Rabirius, dit que sa partie lui paroît coupable d’avoir prêté de l’argent au roi Ptolomée, &c.

 

Littré

Figure de rhétorique, dite aussi anticipation, qui consiste à prévenir les objections en se les faisant à soi-même et les détruisant d’avance.