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1662 : Jacques du Roure

La Rhétorique française

Jacques Du Roure, La Rhétorique française nécessaire à tous ceux qui veulent parler, ou écrire comme il faut et faire ou juger : des discours familiers, des lettres, des harangues, des plaidoyers, et des prédications, Paris, chez l’Auteur, 1662, Troisième partie, p. 37, 40.

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1665 : Richesource

L’Éloquence de la chaire

Jean Oudart de Richesource, L’Éloquence de la chaire ou la Rhétorique des prédicateurs (1665), Paris, à l’académie des orateurs, 1673, p. 246-283.

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1671 : Le Gras

La Rhetorique Françoise

Le Gras, La Rhetorique Françoise ou les preceptes de l'ancienne et vraye eloquence accomodez à l'usage des conversations & de la Societé civile : Du Barreau : Et de la Chaire, Paris, A. de Rafflé, 1671, Troisième partie de la Rethorique, « De l'Elocution », chap. IV, « Des Figures de Sentences », p. 217.

 

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1710 : Joseph de Jouvancy

Candidatus rhetoricae

Joseph de Jouvancy, L’Élève de rhétorique (Candidatus rhetoricae, 1e éd. 1710, 1e trad. 1892), édité par les équipes RARE et STIH sous la direction de D. Denis et Fr. Goyet, Paris, Classiques Garnier, 2019, troisième partie, "De l'élocution", chap. II, "Des figures", art. II, "Des Figures de Pensées", "La Transition", p. 218-221.

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1765 : Jean-Baptiste Crevier

Rhétorique française

Jean-Baptiste Crevier, Rhétorique française (1765), Paris, Saillant, 1767, 2 tomes, t. 2, p. 251-253.

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1872 : Colonia

De arte rhetorica, libri quinque

Dominique De Colonia, De Arte rhetorica libri quinque, Lyon, apud Briday Bibliopolam, 1872, Liber Primus, chap. I, art. II, "De Figuris verborum", § II, "De Figuris verborum proprie dictis seu quae non sunt Tropi", IV., "Appendix de Transitione", p 105

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Dictionnaires et encyclopédies

Furetière

Liaison, passage d’un discours à un autre. C’est une des plus grandes adresses de la Rhetorique, de faire à propos des transitions, de varier les transitions.

 

Encyclopédie

[Jaucourt]

Liaison d’un sujet à un autre dans le même discours. Tous les préceptes qu’on donne pour former les transitions, pour les placer à propos, pour les varier avec goût, sont autant de préceptes frivoles. Il faut que toutes les parties d’un discours soient unies comme le sont celles d’un tout naturel ; c’est la vraie liaison, & presque la seule qui doit y être. Tout ce qui n’y tient que par insertion artificielle, y est étranger. Ce qui rend si difficile la pratique des transitions à la plûpart des auteurs, c’est qu’ils n’ont pas assez médité leurs sujets pour en connoître tout l’enchaînement ; & faute d’avoir saisi une partie médiante qui servoit de liaison, ils font aboutir les unes aux autres, des parties qui ne sont point taillées pour joindre. De-là les transitions artificielles & les tours gauches employés pour couvrir un vuide, & tromper ceux qui jugent de la solidité de l’édifice par le plâtre dont il est revêtu.

 

Qu’on parcoure les ouvrages des célebres écrivains, on n’y verra point de ces tours de souplesse, si j’ose m’exprimer ainsi ; le sujet se développe de lui-même, & s’explique franchement. Tout se suit ; & quand ils ont dit sur un chef tout ce qu’il y avoit à dire, ils passent à un autre simplement, & avec un air de bonne foi, beaucoup plus agréable pour le lecteur que ces subtilités qui marquent la petitesse de l’esprit, ou au-moins un auteur trop oisif. Voilà les réflexions sensées de l’auteur des principes de Littérature sur cet article.

 

 

Littré

Manière de passer d’un raisonnement à un autre, de lier les parties d’un discours, d’un ouvrage. Ménager les transitions. Une heureuse transition. L’art des transitions.

Par cette transition imprévue il prévient le lecteur, et la transition est faite avant que le poëte même ait songé qu’il la faisait. [Boileau, Réflexions critiques sur Longin]