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1765 : Jean-Baptiste Crevier

Rhétorique française

Jean-Baptiste Crevier, Rhétorique française (1765), Paris, Saillant, 1767, 2 tomes, t. 2, p. 153-154.

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1837 : Joseph Victor Le Clerc

Nouvelle Rhétorique, extraite des meilleurs écrivains anciens et modernes

Joseph-Victor Le Clerc, Nouvelle Rhétorique, extraite des meilleurs écrivains anciens et modernes, suivie d'Observations sur les matières de composition dans les classes de rhétorique, et d’une Série de Questions à l’usage de ceux qui se préparent aux Examens dans les Collèges royaux et à la Faculté des Lettres, Bruxelles, Société belge de librairie, etc., Hauman, Cattoir et comp°, 1837 (1ère éd. 1823), p.235.

 

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1837 : Joseph Victor Le Clerc

Nouvelle Rhétorique, extraite des meilleurs écrivains anciens et modernes

Joseph-Victor Le Clerc, Nouvelle Rhétorique, extraite des meilleurs écrivains anciens et modernes, suivie d'Observations sur les matières de composition dans les classes de rhétorique, et d’une Série de Questions à l’usage de ceux qui se préparent aux Examens dans les Collèges royaux et à la Faculté des Lettres, Bruxelles, Société belge de librairie, etc., Hauman, Cattoir et comp°, 1837 (1ère éd. 1823), p. 235

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Dictionnaires et encyclopédies

Furetière

Action d’apposer une chose sur une autre. Le scellé se fait par l’apposition d’un sceau public sur les coffres et serrures d’une maison. On ferme les Lettres par l’apposition du cachet. On dit aussi, l’apposition des affiches, des escriteaux, etc.

Apposition, se dit aussi en Physique des corps qui prennent leur accroissement par la jonction des parties voisines. La plus-part des mineraux se font par apposition des parties qui se joignent et s’attachent ensemble.

Ces mots viennent du Latin apponere.

 

Encyclopédie

[Dumarsais]

Terme de Grammaire, figure de construction, qu’on appelle en Latin epexegesis, du Grec πεξήγησις, composé d’πὶ, préposition qui a divers usages, & vient d’πω, sequor ; & d’ξήγησις, enarratio.

 

On dit communément que l’apposition consiste à mettre deux ou plusieurs substantifs de suite au même cas sans les joindre par aucun terme copulatif, c’est-à-dire, ni par une conjonction ni par une préposition : mais, selon cette définition, quand on dit la foi, l’espérance, la charité sont trois vertus théologales ; saint Pierre, saint Matthieu, saint Jean, &c. étoient apôtres : ces façons de parler qui ne sont que des dénombremens, seroient donc des appositions. J’aime donc mieux dire que l’apposition consiste à mettre ensemble sans conjonction deux noms dont l’un est un nom propre, & l’autre un nom appellatif, ensorte que ce dernier est pris adjectivement, & est le qualificatif de l’autre, comme on le voit par les exemples : ardebat Alexim, delicias Domini ; urbs Roma, c’est-à-dire, Roma quœ est urbs : Flandre, théatre sanglant, &c. c’est-à-dire qui est le théatre sanglant, &c. ainsi le rapport d’identité est la raison de l’apposition.

 

Littré

En termes de grammaire, apposition ou prosthèse, adjonction de quelque lettre.

L’hébreu exprimant les nuances de la pensée par la seule apposition d’une lettre. [Chateaubriand, Le génie du christianisme, ou Les beautés de la religion chrétienne]

 

On appelle aussi apposition l’état de deux substantifs se rapportant l’un à l’autre, et se suivant immédiatement, comme : une table, meuble utile, Pierre apôtre.